The Evil that men do

Casting : Charles Bronson, Jose Ferrer, Theresa Saldana, Antoinette Bower, Joseph Maher

Pièce atypique dans l’oeuvre de Jack L.Thompson, The evil that men do est certainement l’une de ses collaborations avec Bronson les moins connues et aujourd’hui tombée dans les limbes du thriller.

Coincé entre Ten to Midnight et Murphy’s Law, The evil that men do marque un retour de Bronson à un personnage toujours en marge de la société mais plus irréprochable que dans les polars suivants et dans lesquels il cassera son image tout en s’en amusant.

Comme l’indique l’accroche officielle, pas de plaisanterie au menu, le personnage est un tueur en retraite qui reprendra du service pour lutter contre un tortionnaire accueilli par un gouvernement sud américain afin d’expérimenter des techniques de torture.

Fin du paysage urbain classique chez Bronson (New York dans les années 70 et Los Angeles dans les 80’s) qui œuvre en territoire inconnu, en l’occurrence, vu la période et le contexte décris, assez proche du Nicaragua ou du Guatemala.

Le film est monté de façon assez linéaire avec un déroulement très classique et possède quelques périodes creuses liées essentiellement à l’inaptitude de Jack L.Thompson à savoir sortir d’un récit et à transcender un tant soit peu ce qu’il a sous la main.

A l’exception de ces trous d’air, le film est traversé par des moments de violence bruts de décoffrage, de la scène de torture introductive au lynchage final. The evil that men do apparaît, dans un tout autre genre et plus malsain, bien plus violent qu’un Death wish et subira d’ailleurs une interdiction aux moins de 18 ans à sa sortie en France.

Bronson retrouve dans ce rôle un personnage plus proche de l’harmonica d’Il était une fois dans l’ouest que du justicier sauvage, capable de tuer n’importe qui avec n’importe quoi mais également de défendre veuve et orphelin. Son face à face avec le couple de tortionnaires est réjouissant grâce notamment à d'excellents Joseph Maher - Antoinette Bower.

Edition DVD un peu moins pourrie que chez nos amis de MGM, Universal nous fasaint l'honneur d'ajouter au film quelques bandes annonces et un menu décent. La qualité de l'image est également meilleures que chez les éboueurs du DVD mais est ce vraiment un exploit ?
Citoyens Zone 2, ne vous réjouissez pas trop néanmoins, le DVD a été retiré de la vente depuis plus d'un an pour des raisons mystérieuses. 3 solutions s'offrent à vous, la dénicher en occas' ce qui semble difficile au vu de mes recherches, vous procurer l'édition zone 1 d'Universal mentionnée plus haut ou, dernière solution pour les débrouillards, une édition australienne qui semble de bonne qualité avec notamment une VF (le zone 1 n'offrant que les sous titres pour notre pays).