MURPHYS LAW (La Loi de Murphy)
Casting : Charles Bronson, Kathleen Wilhoite, Carrie Snodgress
Année : 1986
Section Hollywood Night
Le scénario là aussi s’écarte totalement des sentiers battus avec la vengeance d’une femme sadique sortie de prison (Carrie Snodgress, sorte d’Ilsa reine des SS lâchée dans Los Angeles) et décidée d’un flic l’ayant faite enfermée quelques années plus tôt. Le dit flic subira alors l’assassinat de son ex, un passage en prison, le meurtre de ses copains et finira en cavale avec une rouquine, ce qui donnera droit à quelques dialogues sortis de nulle part avec une version française en free style complet.
L’histoire se règlera à coups de fusils à pompe et d’arbalète dans un final jouissif à souhait.
Moins pervers qu’un Kinjite,
moins racoleur qu’un Ten to Midnight,
Murphy’s Law est une bonne occasion
de voir Bronson flirter avec la comédie sur certaines scènes et s’en donner à
cœur joie pour casser son image de flic intouchable.
Coté réalisation, pas de surprise, Jack L.Thompson n’étant pas l’héritier de Friedkin, il filme comme il avalerait une soupe de poissons : sans effet de style et en essayant de ne pas en mettre partout. Au menu, festival de néons dans Los Angeles by night, de pluie tombant sur les voitures et de costards made in police américaine des années 80, le tout dans un style qui ferait passer un épisode du commissaire Moulin pour du DePalma.
Mais ne boudons pas notre plaisir, c’est carré, efficace,
drôle par moment et, au final, assez fun.
Bravo à Bronson d’avoir accepté de se faire martyriser par un duo d’actrices sous ecstasy, C.Snodgress déjà citée et Kathleen Wilhoite à qui on foutrait bien un coup de tatane pour qu’elle se taise.
Redécouvrez avec joie ce polar oublié en France dont le succès au box office a été très mitigé y compris aux Etats-Unis.