PORNO HOLOCAUST


Réalisateur : Joe d'Amato

Casting :  George Eastman, Dirce Funari, Annj Goren, Mark Shannon, Lucia Ramirez

Année : 1981

Section Sexploitation

          

 Une brochettes d'affiches somptueuses !

Véritable OVNI dans le monde du cinéma bis, Porno Holocaust symbolise la quintessence du délire créatif de Joe D’Amato en pleine période sexploitation. La fin des années 70 et le début des 80’s marque ainsi l’immersion de D’Amato dans l’érotisme torride avant qu’il ne bifurque définitivement vers le X quelques années plus tard.    

Dans cette période faste, Porno Holocaust apparaît comme un fleuron du réalisateur et de son audace sans fin. Reprenant son concept favori de l’île tropicale dont l’ambiance éveille visiblement l’appétit sexuel de toute la troupe, D’Amato y ajoute sa petite touche de folie habituelle et qui n’appartient qu’à lui. Ici, un monstre croisement improbable entre un mort vivant et King Kong prend plaisir à violer de jolies femelles avant de les massacrer en plein acte sexuel à coup de sperme radioactif, symbole de sa virilité surnaturelle. 

     

Dans les mains de D’Amato, un tel script donne évidemment lieu à un portenawak global et à prendre au 5è degré tant le réalisateur se fout visiblement de son histoire, l’objectif étant de montrer qu’il ne recule devant rien et surtout pas devant une poignée de scènes dignes du X.

Avec son gang de fous furieux, dont son fétiche George Eastman, D’Amato filme au doigt levé n’importe copulation en gros plan avec ejac en option dans une ambiance digne du club med’. Impossible de ne pas relever une nouvelle fois le courage du bonhomme qui n’a pas peur d’afficher ses opinions et ses envies : il ne pense qu’à foutre ses actrices à poil et le revendique haut et fort.

   

Porno Holocaust est un véritable bras d’honneur au cinéma bien pensant actuel. Aux faux scandales qui meublent la production d’aujourd’hui et aux piteux réalisateurs qui se cachent derrière de faux prétextes intellectuels pour montrer les nichons de leurs actrices, D’Amato démontrait par anticipation le bien fondé de son mode de fonctionnement. Son honnêteté intellectuelle le pousse à bien mettre en évidence la bêtise de son scénario pour faire ressortir son objectif imparable : montrer du sexe sans fausses excuses.

   

Pour ce faire, l’artiste peut compter sur une équipe fidèle : George Eastman traîne avec classe son allure désenchantée impertubable aux événements locaux et plus préoccupé de profiter du paysage, Dirce Funari et Annj Goren assument totalement leur rôle d’objet sexuel et se prêtent à tous les fantasmes, Mark Shannon rempli dans tous les sens du terme sa fonction sans se poser de questions.

     

                                                       Dirce Funari en pleine introspection                           George Eastman heureux                            Mark Shannon en action

Film totalement décomplexé, Porno Holocaust est le film bis par excellence maîtrisant parfaitement les concepts de divertissement, de sexe, et de je m’en foutisme indispensable au genre.

Aucune édition digne de ce nom en France, le film n’ayant sans doute pas les faveurs de nos chers éditeurs qui jugent probablement le film indigne de leurs exigences intellectuelles. En attendant, cap sur l’étranger, avec notamment une édition zone 1 de ShriekShow et deux autres en Italie dont l’une présente en bonus un documentaire sur D’Amato.





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             Joe d'Amato                                         George Eastman                                                Dirce Funari





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