![]() ![]() ![]() L'affiche italienne et deux allemandes particulièrement laides |
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Décevant, tel est le premier mot qui vient à l’esprit en parlant du Tueur à l’orchidée.
Un scénario alléchant dans le plus pur esprit Giallo (un assassin mystérieux s’en prend à des femmes et laisse sur leur cadavre un étrange symbole), un début prometteur et puis…pas grand-chose. Des rebondissements poussifs, un final expédié et un film qui donne la furieuse impression d’avoir été bâclé de la part d’un Lenzi malheureusement coutumier du fait. Si le bougre est un réalisateur souffrant de boulimie parfois avec bonheur, force est de constater que sur certains cas, une application un peu plus soutenue n’aurait pas été de trop. A vouloir enchaîner 5 ou 6 films par an, Lenzi finit par torcher tout ce qu’il touche en 3 ou 4 semaines de tournage respectant globalement son cahier des charges (action, violence et jolies filles) mais sans aucune valeur ajoutée. On ne peut s’empêcher de penser à ce que le Dario Argento de l’époque aurait fait avec le même matériel de base (cf. le chat à neuf queues qui n’avait rien de plus sur le papier) et on fulmine de voir ce que Lenzi en a tiré. |
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Car ce tueur à l’orchidée avait tout pour plaire : une histoire qui part bien avec deux meurtres stylisés avec de jolies filles pour victimes et le sympathique couple Antonio Sabato – Uschi Glas en enquêteurs. L’alchimie tient une vingtaine de minutes, le temps pour l’histoire de s’enliser faute d’une écriture plus fouillée. Le reste ne sera que rebondissements la plupart du temps peu crédibles et uniquement destinés à transposer des personnages d’un paysage à un autre, juste histoire d’atteindre la durée minimale fixée par la production. Il reste que Lenzi est un professionnel aguerri capable de filmer correctement une scène d’action et quelques plans nichons règlementaires. Les fans apprécieront la jolie trogne d’Uschi Glas et le charisme d’Antonio Sabato. Les adeptes de tourisme profiteront de la visite organisée du sud de l’Italie. Pour les autres, pas grand-chose. En lieu et place d’un vrai giallo, le tueur à l’orchidée s’apparente plus à un roman de gare vite et mal écrit et dont il a fallu trouver une fin quand on n’avait plus rien à dire. |
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Editions DVD Neo Publishing fait le métier sur son édition : rien de transcendant, pas de bonus à l'exception de quelques phtos mais une qualité technique très respectable. Le film ne méritait pas plus. En zone 1, une édition de ShriekShow qui semble plus complète avec interview de Lenzi et de Gabriella Giorgelli mais pas de piste italienne d'origine présente sur le Neo. |
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![]() ![]() Edition Neo Publishing Edition ShiekShow |
Au vu de la brieveté de cette critique, quelques cadeaux pour les fans pour se faire pardonner : |
Captures Spéciales Uschi Glas |
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Des caps pour Gabriella Giorgelli |
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